La puce à l'oreille

Le portail collaboratif comme colonne vertébrale

Lorsqu'un chef d'entreprise décide de fluidifier les relations entre ses services et d'augmenter la réactivité de toute son organisation, il pense naturellement à mettre en place un espace collaboratif. La société dispose d'un ERP qui est en charge de traiter le coeur de métier, elle va désormais déployer une solution collaborative via un portail accessible pour l'ensemble de ses salariés.

Les attentes sont fortes : meilleure réactivité, décloisonnement des services, partage des savoirs et savoirs-faire pour une meilleure homogénéité des process internes et au final, gain de productivité et de croissance pour cette PME.

Là où l'ERP et le CRM atteignent leurs limites dans la diffusion  et de collecte d'informations, le portail collaboratif ouvre des espaces dédiés aux projets, aux ressources humaines, aux bases de connaissance. Fournir la bonne information aux bonnes personnes, au bon moment : telle doit être la dévise de tout système collaboratif. L'accès distant avec des outils (PC, tablette, Smartphone) différents selon les profils et les endroits de communication est un élément déterminant dans le succès d'un portail collaboratif.

Divalto avec DS-Agileo propose une véritable plateforme de développement avec des applications parfaitement intégrées afin de répondre aux besoins et aux enjeux des PME à l'heure du Web : demandes de congès, demandes d'achat, saisie de notes de frais, etc.

La carte de fidélité a-t-elle un avenir ?

La période des fêtes de fin d'année est l'occasion de tester l'efficacité des pratiques commerciales dans les boutiques. Si certaines grandes enseignes sont particulièrement opérationnelles, d'autres au contraire manquent de réactivité.

Un cadeau a offrir et c'est tout naturellement que je me rend dans une parfumerie d'un centre commercial. Après avoir été accompagné et (un peu) conseillé par une vendeuse stagiaire (c'est marqué sur son badge), je me rends à la caisse pour payer. Là, une remise de 20% m'est proposée en échange de la fameuse carte de fidélité. J'accepte, sachant que je ne reviendrais probablement jamais dans cette enseigne. Donc, première question : faut-il toujours proposer la carte en sachant que c'est uniquement la remise accordée aux clients qui la fait souscrire ? 

J'entame le processus de création de la carte. La caissière m'administre un questionnaire long et fastidieux notant les coordonnées personnelles : adresse postale, adresse mail, date de naissance, etc, etc... Le tout dure plus de 10 minutes. Deuxième question : pourquoi est-ce si long ? N'y-a-t-il pas un moyen plus rapide et plus simple de créer cette fameuse carte, qui dans mon cas ne servira qu'une seule fois ?

Vous allez me dire que 1, si le commerçant ne propose pas la carte il n'y a aucune chance pour que je soit fidèle et que 2, il faut bien enregistrer le maximum de données personnelles pour pouvoir m'adresser les "bonnes" informations commerciales de la marque. Et que 3, pour finir, je suis d'accord pour passer du temps en contre-partie d'une remise de 20% sur le produit acheté.

Oui mais tout cela est bien trop long lorsque vous devez parcourir des kilomètres pour faire vos achats de Noël et donc que votre temps est compté. Cette enseigne pourrait s'inspirer de "best pratices" autour du mobile et des SMS afin de raccourcir le temps d'attente et d'enchanter l'expérience client.

Les chefs d'entreprise coupent le cordon

La connectivité permanente, "everywhere, everytime", n'est pas voulue par les dirigeants d'entreprise. Autant ils sont (parfois) favorables à équiper leurs collaborateurs, force de vente ou services techniques, autant ils sont plus que réticent à avoir un fil à la patte en tout le temps.

Ils ont intégré que le fait d'être joignable tout le temps par tout le monde n'est pas forcément utile. Ainsi, pouvoir lire ces mails sur son smartphone n'est pas une priorité, avoir accès à ses applications (mêmes bureautiques) de gestion n'est pas utile pour piloter une entreprise.

"J'ai un téléphone le plus basique possible pour ne pas lire mes mails lorsque je suis en déplacement", "je préfère traiter les problèmes par téléphone qu'avec un PC". Voilà des retours d'expérience de chefs d'entreprise.

Est-ce une question de génération ? Le fameux clivage entre les babyboomers et la génération Y ? Il semble en tout cas que chacun a sa façon d'appréhender et d'utiliser les nouveaux outils de communication (réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook, smartphone, 4G,...). La mobilité est une réalité avec un prisme différent pour les dirigeants.

Encore des histoires à raconter

Il existe encore aujourd'hui des créateurs d'entreprise qui veulent raconter de belles histoires industrielles. Ils souhaitent construire des usines ex-nihilo, se frotter aux tracas de l'administration mais aussi et surtout créer des emplois en France.

Loin d'eux l'idée de renoncer en se disant qu'il est impossible de faire des choses intéressantes. Le business plan doit être solide, la vision très pointue, mais le challenge peut être gagné.

Le succès est au rendez-vous pour les optimistes et les visionnaires qui proposent des ruptures technologiques suffisamment fortes. Encourageons-les, accompagnons-les !

Souriez pour bien commercer

Je profite du nouvel an chinois pour saluer un de mes clients qui va bientôt s'envoler pour aller fêter l'événement en famille et pour me souvenir d'un dicton :"Celui qui ne sait pas sourire ne doit pas faire de commerce".

Que cela est juste. J'en ai reçu encore la preuve aujourd'hui dans une boutique. La vendeuse avait un air qui disait :"Ne venait pas vers moi, j'ai peur de vous, je ne sais pas quoi vous dire, qu'est-ce que je fais dans cette galère !". Evidemment, ça ne donne pas envie d'engager la conversation ni même de demander un renseignement utile pour faire son choix.

Je pense qu'il faudrait, dans tous les cursus de formation, qu'ils soient scolaires ou pas, (ré)apprendre à sourire. Non pas bêtement, de façon automatique et asceptisé, mais bien comme cela doit se faire : naturellement. On ne demande pas la lune, juste un VRAI sourire qui vous dit "Bienvenu dans notre boutique, nous allons prendre soin de vous et vous écouter pour bien vous conseiller". Pas compliqué, si ?

Allez, souriez.

Et si les femmes dirigeaient mieux ?

Une visite chez dans une entreprise parfaitement mixte, hommes/femmes, m'a permis de mettre en lumière une chose qui me semblait jusque là évidente : les femmes ont une bien meilleure vision que les hommes. En matière de stratégie d'entreprise comme pour bien d'autres sujets.

Las, celles que j'ai eu le plaisir de rencontrer ce jour là ne sont pas décisionnaires ! Alors que le patron est abonné au passé (et son entreprise au passif, voire négatif), les responsables administratives et commerciales sont tournées vers l'avenir avec un regard positif sur les nouvelles technologies et leurs utilisations bénéfiques pour leur boite.

Qu'en déduire ? Rien de plus que si elles avaient leur mot à dire et des décisions à prendre, celles-ci seraient d'une toute autre nature. Les conséquences : sans aucun doute plus positives sur les flux internes et le chiffre d'affaire.

Place réservée

Avez-vous vu le nombre de places "réservées" sur les parking des entreprises ? Et à votre avis, pour qui sont-elles réservées ?

Aux handicapés ! Bravo. Vous faites preuve de perspicacité mais pas suffisamment. La plupart des place sont réservées pour les employés ou la direction de la société. Bizare quand même. Il semblerait logique que ces emplacements soient destinés aux clients. Visiblement les chefs d'entreprises préfèrent être prêts de leur bureau plutôt que de leurs clients...

A méditer.

Réfléchissez avec un crayon et du papier

"Solutions". Les conseils, les clients, les consultants, les chefs d'entreprises eux-mêmes n'ont que ce mot à la bouche. Solution, apportez moi la bonne solution, quelle solution me conseillez-vous,...Stop ! Posons-nous deux secondes.

Certes le mot résume bien ce qu'on se doit d'apporter à nos clients, mais au delà de ce simple mot se cache avant tout la notion de diagnostic à faire en amont. Ne mettons pas la charue avant le boeufs dirait-on. Posons nous pour réfléchir. Ne pas anticiper sur la mise en place d'un outil avant d'avoir fait la réflexion nécessaire.

Le crayon et le papier s'avèrent être les meilleurs amis de ceux qui se posent les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses. Oubliez votre Powerpoint, lachez Excel, achetez un papier board, des feutres et une brosse et faites travailler vos neurones.

La technologie peut être parfois d'un grand secours mais ne reste qu'un outil qui doit être dimensionné aux vrais besoins de l'entreprise.

Messieurs les décideurs, les chefs d'entreprise acceptez de passer du temps en amont pour poser les problèmes dans leurs globalités. Les réponses, les solutions donc, viendront naturellement ensuite.

Il n'y a pas que le prix

Un client qui me mettait en concurrence sur un projet, a fini par m'avouer que le prix n'était qu'une des composantes de l'offre. Les critères de choix sont avant tout la proximité de l'intégrateur, son savoir-faire dans le déploiement de l'ERP, sa connaissance du métier du client. Le prix arrive en fin de liste. Ne pas se laisser embarquer dans une négociation sur le tarif si ce n'est pas le vrai sujet.

Mobile Business

Le mobile est partout. Les chiffres de vente de Samsung explosent. C'est un signe. Dans notre vie de tous les jours, il ne quitte plus. Est-ce bien ou pas ? Cela nous rend-il plus dépendant et moins intelligent ? Les quetions sont posées, aucune réponse sérieuse à ce jour.Mais, il faut bien reconnaitre que le portable et son service SMS sont des outils de communication à la fois rapides, simples, pas chèrs et utiles. Même pour le business entre particulier. Démonstration.

Je cherche à acquérir un petit meuble d'appoint pour ma cuisine. Mes recherches s'orientent directement sur le Web. Leboncoin.fr est une source quaqi inépuisable de bonnes affaires. Je finis par trouver sans doute la perle rare. Je prends contact par téléphone. Une jeune femme me répond, visiblement en train de faire ses courses dans un supermarché. Réaction : "Heu, je ne suis pas chez moi. Je n'ai pas les dimensions en tête. Pouvez-vous me faire un SMS et je vous réponds dès que possible". Je "sèmèsse" donc dès que j'ai raccroché avec cette personne.

Vous allez peut être me trouver un peu Has been sur ce coup. Mais j'ai (re)découvert la puissance du SMS. Autre fois, seuls les ado boutonneux jonglaient avec leurs petits doigts sur leur clavier de portable pour se demander "T où". Aujourd'hui, le SMS peut être un formidable levier de business BtoB, BtoC, CtoC.

On a enterré trop vite le SMS au profit des réseaux sociaux, Twitter inclus.