Décidemment, l'apprentissage est dur pour le boss de la marque à la pomme. Après les affres et les déconvenues des précédents modèles de son produit phare, l'iPhone, Apple continue a nier les évidences. Pire, à se jouer des critiques des utilisateurs, ses clients. Pourquoi ?
Steve Jobs est certainement un génie tout à la fois technologique et marketing. A tel point que certain le considère comme un gourou. Il est vrai qu'après avoir repris vie (au sens propre comme au figuré), le boss d'Apple, qui considère que rien n'est au dessus de la perfection pour ses produits, manque de discernement face aux attaques, souvent justifées des consommacteurs.
Lui qui a révolutionné le téléphone, lui qui a créé de toute pièce un business model avec l'App Store, lui qui a fait que son entreprise soit valorisée de façon nettement supérieure à son rival de toujours, Microsoft, comment se fait-il qu'il reste campé sur ses positions ?
La réponse, ou du moins l'une des explications, tient dans les lignes de commentaires précédentes. Mister Jobs a une haute estime de lui même et des produits qu'il conçoit avec ses équipes. Il n'imagine pas que l'on puisse lui faire le moindre reproche sur sa stratégie et la livraison de ses bijoux technologique. Les ventes lui donnent raison. 26 millions d'unités auraient été écoulées dans le monde. L'App Store, véritable cash-machine, avec 1 milliard de téléchargement aurait permis de générer 33 millions d'euros depuis son ouverture. De quoi laisser rêveur bon nombre de financiers.
Mais à côté de cette sucess story, et malgré ces bonnes notes, Steve Jobs reste un mauvais élève. Celui qui n'en fait qu'à sa tête. Ne prenant pas en compte les remarques de ses clients sur tel ou tel aspect du produit et des services associés. La dernière en date concerne la version 4. Problème de réception avec cette dernière (mais pas finale) livraison. Capter un signal relève de l'exploit. M. Jobs monte au créneau et livre la solution... Problème : il n'est pas convainquant. L'explication est tirée par les cheveux et ne satisfait pas les utilisateurs.
La façon de traiter le problème n'est pas en adéquation avec l'enjeux. 26 millions d'utilisateurs de l'iPhone, habitués au discours de perfection de la marque, ne peuvent pas se contenter d'une explication douteuse. La marque perd de sa crédibilité, se fragilise face aux concurrents qui ne restent pas sans rien faire pendant ce temps là. En effet, bien que leader sur le marché et possédant une avance confortable, Apple est challengé par BlackBerry, HTC Hero ou Nokia.
M. Jobs présente un bulletin de notes en demi-teinte. Peu mieux faire, telle est la sentence. Lorsque l'on veut adresser la grande masse de consommateurs, il faut s'en donner les moyens. Fini le petit club élitiste d'aficionados de la pomme. Architectes et professionnels de la chaîne numérique ont été balayés par M. et Mme Toulemonde. Les exigences ne sont plus les mêmes. Il va falloir s'y faire, sinon...
Salut Marc,
je ne suis un fan de la première heure de la marqueà la pomme.
Du moins pour la partie des PC. Mais force est de reconnaitre que liPhone est un superbe outil de travail.
Pouravoir utiliser dautres smartphones sous Windows, javoue que je préfère linterface Apple.
Je suis un simple utilisateur, qui privilégie le service rendu plutôt que la technologie.
Ok avec toi aussi sur le fait quApple est une énorme machine marketing qui sait vendre du rêve et sait générer des rush sur ces nouveautés.
Là encore, je ne suis pas un défricheur et me contente des versions X+1 avant dacheter le produit.
Merci pour ton commentaire et a bientôt pour échanger de vive voix.
Friendly,
Alain
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Rédigé par : Alain | 08 juillet 2010 à 16:50