A l'occasion d'un déjeuner avec quelques jeunes créateurs d'entreprise et autres directeurs commerciaux, j'ai pu mesurer comme le bon adage reste toujours en vigueur : "Les conseilleurs ne sont pas les payeurs".
Alors que les uns et les autres présentent en quelques phrases leur activité et leur raison d'être, certains y vont rapidement de leur couplet sur le "comment faire" pour mieux faire ou faire plus avec moins. Et bien d'autres théories plus ou moins précises qui sorties de leur contexte d'origine présentent bien moins d'intérêt qu'il n'y parait au départ. Il va de soi qu'au cours d'une conversation informelle d'une ou deux heures, on ne peut pas expliquer par le menu toute la stratégie qui a conduit à prendre les décisions et à retenir les solutions qui fonctionnent actuellement. Parceque, globalament elles ne fonctionnent pas si mal que ça. Certes, l'échange permet de faire avancer les idées, voire d'en faire émerger d'autres. La confrontation verbale de différentes stratégies aiguise les esprits, augmente l'appétit et rassasie son homme...sans le nourrir malgré tout.
Donc l'exercice a ses limites. Entre la situation réelle et l'utopie de la solution miracle qui fonctionne parfaitement sans jamais aucun incident, qui s'administre aisément et qui, du sûrcroit, génére du cash, on mesure la distance à parcourir pour atteindre cet objectif, le Graal. On le mesure d'autant mieux que lorsque l'on a les mains dans le cambouis au quotidien. Les choix stratégiques sont toujours difficiles à faire et mesurer les impacts à moyen/long terme sur les organisations reste encore du "loucho-métrique", dès lors que l'activité économique en question est en phase de démarrage sur un nouveau marché sans repère concurrentiel notamment.
Pouquoi faut-il qu'il y ait toujours des esprits plus avisés que les autres qui jugent brutalement vos actes ? Néamoins, échangons, échangeons, il en restera toujours quelques chose.
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