7 mars 2007, 8h45, Bercy, Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Premières assises françaises du logiciel embarqué.
Le sujet est important, crucial, même. Il s'agit de la création de champions nationaux et au-delà si possible. De quoi parle-t-on ? De logiciels embarqués bien sûr. Qu'et-ce ? Facile. A ce jour, le logiciel est présent dans tous les domaines : automobile, aéronautique, téléphone portable, décodeur TV, baladeur Mp3, ...du plus visible au plus enfoui.
Le décor est planté. Après une introduction sur les enjeux de toute une profession et du potentiel de croissance énorme lié à ces technologies, le ministre délégué à l'industrie M. LOOS, him-self, vient apporter tout son soutien à cet effort général. Le message est fort en direction de tous les acteurs du secteur : éditeurs, intégrateurs, consultants en technologies, industriels. Chaque maillon doit être le plus fort possible pour que la chaîne de valeur soit bénéfique pour la nation. La France des atouts indéniables pour participer à la course mondiale dans le domaine des hautes technologies, mais des efforts doivent être fait pour faire en sorte que tous communiquent mieux et plus entre eux. Du plus petit au plus grand. Dont acte.
Les grandes conclusions de cette matinée peuvent se résumer ainsi :
les industriels, donneurs d'ordres, doivent investir massivement dans le conseil et l'innovation pour faire de leurs produits de la haute technologies et des vecteurs de haute valeur ajoutée. Cela en passe par l'introduction de logiciels dans le métal et le plastique. Le DG de Schneider Electric a témoigné dans ce sens. Plus d'intelligence et de valeur ajoutée rendent la copie moins facile pour les concurrents,
les universités et les instituts de recherche doivent collaborer plus étroitement avec les éditeurs de soft pour qu'ils puissent bénéficier des avancées de la recherche fondamentale,
les éditeurs ont tout à gagner à s'appuyer sur des intégrateurs, SSII, qui sont au contact des besoins des clients finaux.
En un mot, l'innovation est au coeur de la croissance. Peut-être est-ce enfoncer une porte ouverte pour certains qui ont parfaitement compris les enjeux à très court terme, mais ils restent encore trop de dirigeants qui minimisent leurs efforts à faire dans les investissements.
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