La puce à l'oreille

Dell encore épinglé par GreenPeace

Le constructeur texan est une nouvelle fois dans le colimateur de l'Association GreenPeace. En cause, toujours les mêmes raisons : rendre les ordinateurs plus propres pour la planète et par voie de conséquence, demander aux fabricants d'intégrer cette nouvelle dimension dans leurs processus de fabrication.

Lourde tâche pour les uns comme pour les autres, tant les intérêts peuvent paraître divergeants. D'ici 2 ans, Dell prévoit de mettre des composants consommant 25 % d’énergie en moins. L'objectif suivant est de supprimer ses émissions de CO2. Mais cette stratégie ne convainc pas Greenpeace.

C'est la remise en question du modèle qui est en jeu. Plutôt que de faire une course éffrénée dans la recherche de puissance (dont peut d'utilisateur ont réellement besoin en définitive) pourquoi ne pas penser les postes de travail autrement ? Adopter Linux, moins gourmand en ressource processeur ? Ne pas installer des logiciels non utiles ? Intégrer des composants recyclables ? Etc. Voire louer ses ordinateurs et ainsi pouvoir bénéficier de la dernière technologie ?

L'Europe veut faire du secteur IT un modèle de ce côté de l'Atlantique. Aura-t-elle la possibilité d'exporter ses "best pratices" ?

PC a 100 $ : la fin d'une utopie

Le Pc a 100 dollars est-il mort ? Sans doute que oui, au moins dans sa forme initiale puisque son prix de vente est passé à 200 $.

Cette nouvelle machine était présentée en 2005 par Nicolas Negroponte, directeur du MediaLab du Massachusetts Institut of Technology (MIT), comme un outil pour lutter contre la fracture numérique, avec processeur AMD et Linux comme système d'exploitation. Le concept du bas coût était établi pour une diffusion massive aux populations du tiers monde pour leurs permettre d'accéder à la réalité d'aujourd'hui : celle du monde étendu, communicatif, mais aussi plus juste et plus équitable.

Las. Microsoft Windows a remplacé Linux. Au delà de l'aspect technologique (Linux demande moins de ressources machine pour fonctionner, sa distribution peut être gratuite, libre en tout cas), c'est une perversion du système global et ses effets qui sont ressentis sur ce Pc à 100$.

Le projet initialement prévu pour les enfants (OLPC : One Laptop Per Child) a du mal a décoller : seulement 500 000 unités vendus ou commandés au lieu des millions prévus. Les pays du sud comme le Mexique,  Haïti, ou le Pérou possèdent déjà des exemplaires. C'est à Shanghaï que ces ordinateurs sont produits, par le constructeur taïwanais Quanta.

Bill Gates, au travers sa fondation aurait sans doute pû faire un geste décisif pour rendre "compétitif" et "attractif" cet ordinateur d'un nouveau genre.

TIC : vecteur de croissance

Les TIC - Technologies de l'Information et de la Communication, regroupent notamment les domaines de l'Internet. Plusieurs sites sont même dédiés à ce secteur d'activité http://www.internet.gouv.fr/ ou http://www.delegation.internet.gouv.fr/.

Par ailleurs, M. Eric Besson a été nommé secrétaire d'état pour l'économie numérique. Un effort a salué mais qui demande a être confirmer pour des faits concrets et des actions sur le terrain.

Mais une étude de L'INSEE qui vient de paraître indique que seulement 30% des entreprises françaises font appel à des compétences dans le domaine des TIC en sous-traitance. Est-ce à dire que les 70% restantes ne sont pas du toutes présentes sur la Toile ou qu'elles préfèrent conserver en interne la conception et la mise à jour de leur site Web ? Si on le rapproche du taux d'équipement des PME/PMI françaises dans un site Web n'éxcède pas les 50%, avec bien souvent une mise à jour quasi inéxistante, on se dit qu'il y a là une belle marge de progression.

A l'heure où chacun cherche des relais de croissance pour enrayer la sinistrose ambiante, les TIC apparaissent bien une nouvelle fois comme une excellente opportunité. Jettons un coup d'oeil outre Atlantique pour mesurer le chemin qu'il nous reste à parcourir. Yahoo! ou Google peuvent être de bons modèles...

Le Bio, moins cher

Un nouveau site Internet propose un concept original : acheter des vêtements en textiles écologiques à prix réduits voire discount. Les articles proposés à la vente sont tous garantis neufs et proviennent des invendus des plus grandes marques bio.

Les remises peuvent aller jusqu'à 80% !! Une affaire pour toute la famille qui peut désormais s'habiller en fibres écologiques : coton, chanvre, soie, bambou...Alors que tout le monde parle de pouvoir d'achat, c'est une excellente opportunité de faire des économies et de profiter des bienfaits des tissus écologiques. Bon pour le porte-monnaie, bon pour la planète et le confort de chacun.

Un rendez-vous incontournable : www.biodestock.com

Auvergne TIC

Une nouvelle association voit le jour en Auvergne pour fédérer les acteurs dans le monde des TIC et audelà puisque de grands noms régionaux et internationaux apparaissent comme membres.

"Auvergne TIC pourra aussi prétendre à devenir l’interlocuteur des décideurs locaux en proposant notamment notre expertise lors de la mise en œuvre des programmes de développement de la filière TIC" dixit Pierre Béal, président de l'association.

Les 8 objectifs d'Auvergne TIC :

● Aider au développement de l’offre globale régionale sur les marchés des TIC.
● Faciliter le recrutement, identifier les problématiques de formation de la filière et développer la mutualisation des besoins.
● Favoriser la coopération entre les membres et l’accession des PME à des projets nationaux ou européens.
● Devenir l’interlocuteur privilégié des collectivités dans leurs projets de structuration de la filière (technopôles et pépinières).
● Promouvoir en France et à l’étranger les compétences des entreprises régionales.
● Optimiser les réseaux d’informations interentreprises et encourager le développement des partenariats et les synergies.
● Etre une force de proposition et un lieu de réflexion et d’échanges.

Pour en savoir plus sur cette nouvelle association, vous pouvez consulter le site de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Clermont

Vitesse ou précipitation ?

Microsoft aurait-il fait un mauvais calcul en lançant Vista ? Trop tôt ? Trop vite ? En effet, nombre d'utilisateurs du nouvel Os font des critiques très virulantes du tout nouveau système d'exploitation.

Un couac dans la machine bien huilée de cher Bill ? Pas si sûr. Combien d'entre nous ont pesté contre la première mouture d'XP ? Que celui qui n'a jamais dit regrété son ancien Windows 98 lève le doigt. Mais force est de reconnaître que cette fois Microsoft qui a sans doute voulu donner un grand coup d'accélérateur pour marquer son territoire face à la concurrence, marque le pas au contraire. Seuls les nouveaux acheteurs de Pc "adoptent" un peu contraints et forcés Vista. Les entreprises reculent sans cesse l'échéance de migrer sur l'Os phare du moment.

Alors ? Est-ce une question de temps ou bien Microsoft est-il en train de perdre l'une de ses premières bataille ? Question : a qui profite ce revers de fortune ? Google et sa suite on line ? Le monde du libre ? En tout cas, l'annonce par Bill Gates d'un nouvel Os pour 2009, sunommé système 7 est-elle crédible ou simplement un coup médiatique / marketing pour rassurer et faire patienter les foules ?

Exprimez-vous

C'est un fait bien connu : il est très difficile de parler de soi...de façon objective en tout cas. Lorsqu'il s'agit d'informatique de gestion, on évoque le Cahier des Charges ou l'expression des besoins.

Le chef d'entreprise qui doit faire évoluer son système de gestion pour améliorer les flux dans sa société se trouve rapidement confronté à la rédaction du fameux Cahier des Charges. Souvent, il ne sait pas sous quel angle l'aborder, quelles sont les bonnes questions à poser à ses collaborateurs pour obtenir les bonnes réponses, comment le formaliser, etc.

Une affaire de professionnels somme toute. Sauf, que dans bien des cas, le chef d'entreprise se décide de faire lui même le travail, estimant qu'il est le mieux à même pour parler de sa société puisqu'il la dirige voire qu'il l'a créée. Dans cette hypothèse, le résultat s'avère trop souvent ne pas être à la hauteur des enjeux. Autrement dit, il s'agit d'un document tellement synthétique qu'il en est squelétique et parfaitement inutilisable pour les futurs prestataires. Et par conséquence, aucune bonne solution ne sera proposée. Echec assuré.

L'autre vision est plus professionnelle. Faire appel à un cabinet conseil pour se faire aider et guider dans l'audit, la rédaction et la première sélection de fournisseurs informatiques, semble une bonne démarche. Sauf, que là aussi, les consultants s'égarent dans les concepts les plus fumeux pour accoucher d'un document obèse, ométant l'essentiel des recherches fonctionnelles. Résultalt : les difficultés restent entières et n'apportent pas l'éclairage nécessaire.

Que faut-il en conclure ? Faire les choses soi même dans ce cas de figure n'est pas la bonne piste à prendre, faire confiance à un cabinet conseil mérite beaucoup plus d'attention qu'il n'y paraît.

Mouvements de troupe

La rumeur de rachat de Yahoo! par Microsoft fait grand bruit dans les milieux concernés...c'est à dire tout le monde. En effet, qui n'utilise Google comme moteur de recherche au quotidien ? L'hégémonie pris par le leader sur le Net n'a d'équivalent que celle de la firme de Redmont dans l'univers de la bureautique et des applications serveurs, voire des logiciels de gestion d'entreprise.

La peur de la concurrence (déloyale ou pas) de Microsoft est sans doute motivée par le vent de liberté qui souffle chez Google. C'est pour le moins l'arguement qui est avancé par les dirigeants du moteur. Est-ce une vue de l'esprit ou une vraie réalité ? Il est sûr que par le passé, Microsoft a pris quelques aisances avec le droit et les règles en vigueur pour imposer son point de vue et donc sa stratégie autant que les bénéfices qui en ont découlés. La fin justifie-t-elle toujours les moyens ?

Google se pose toujours en chevalier blanc. Prêt à défendre le consommateur et lui donner les meilleurs outils .Quoique "donner" est sans doute mal approprié puisque la réussite fulgurante de Google est liée à la publicité payante. Cette liberté tant chérie par les fondateurs de Google risque donc selon eux d'être mis en péril par le grand méchant Microsoft. Le risque est sans doute présent sur un autre terrain. Google ayant développé une messagerie et une suite bureautique on-line, directement concurrente d'Outlook et du Pack Office de MS, qui lui même se met au Software as Services. Le champ de bataille est donc à la fois très circonscrit et très flou, opérant d'une stratégie globale de la part de tous les acteurs du Web. Le scénario du film n'en est qu'à son ébauche et promet des rebondissements quotidiens.

Microsoft a la volonté farouche de contrer Google sur ses terres et bien au-delà. Aura-t-il les moyens d'y parvenir ? Les enjeux financiers sont d'ordre mondial. Avec le rachat éventuel de Yahoo! , en tout cas, il fourbit ses armes.

Les petits ruisseaux deviennent les grands fleuves

L'économie bouge 24/24H. Simple constat banal. Mais au delà, des pionniers, des créateurs de valeurs travaillent, parfois dans l'ombre, pour promovoir de nouvelles idées grâce aux nouvelles technologies ou à des idées simples qui ont fait leurs preuves.

La start-up Lemon Way, recompensée par le Prix du créateur Innovant 2008. "Lemon Way, est un éditeur de logiciels de Mobile Banking et de Mobile Trading qui se positionne au croisement des métiers de la banque et de la technique de la mobilité."

D'un autre côté, Kiva.org est une ONG qui met en relation les donnateurs privés avec des créateurs, artisans, commerçants pour financer leurs activités. Le micro crédit semble une alternative crédible face aux autres sources d'approvisionnement de fonds pour les pays émergents. On peut imaginer le même modèle pour nos entrepreneurs.

Business angel est un métier d'avenir. Pas seulement pour les grosses fortunes en mal de communication ou seulement par philantropie. L'important n'est pas le montant de la somme prêtée mais le fait de prêter, de s'ouvrir au autres. Donner pour sans doute mieux recevoir.

De l'utilité de formaliser

Chaque projet de déploiement d'une solution informatique de gestion est unique. Selon le secteur d'activité de l'entreprise, de ses antécédents informatiques, de sa direction et de son management.

Les sociétés de services, dont c'est véritablement le métier de faire des prestations complexes au quotidien, ont tout intérêt à formaliser leurs relations avec leurs clients. Ceux-ci peuvent rapidement s'avérer être de mauvaise fois et d'abuser des accords verbaux qui ont pû être étalis lors de la conclusion du contrat initial. Des débordements de planning, des modules non prévus au départ à rajouter en cours de déploiement, du personnel supplémentaire à affectuer sur la mission,...tout est bon pour le client pour faire valoir qu'il est dans son bon droit pour obtenir plus que ce qui avait été défini au départ.

A qui la faute ? Loin de rejetter la responsabilité sur l'une ou l'autre des parties, force est de constater que l'avancement du projet peut en patir sérieusement. Comment faire pour, dans ces cas heureusement assez rares, ne pas déraper totalement sur les budgets et les délais ? Faut-il TOUT formaliser par écrit, approuvé et contre signé par le client ? Cela ne risque-t-il pas de nuire plus que d'être bénéfique pour le succès du dossier ? Les lourdeurs administratives dont se plaignent souvent les chefs d'entreprises sont de nature à pénaliser plusqu'à encourager les initiatives.

Il est sans doute nécessaire d'aller au delà du simple Bon de commande, même s'il est très détaillé dans son contenu avec ses conditions générales de vente paraphées par ledit client. La rigueur fait partie de la méthodologie de déploiement. Les procédures doivent être respectées de part et d'autre autant que les consignes données par les consultants de la SSII au client. De grans éditeurs comment à mettre en oeuvre des méthodologies personnalisées et adaptées au déploiement de leurs solutions. Destinées à aider les intégrateurs dans leur mission, ces modèles se généralisent et imposent UNE vision à tous les intégrateurs. Ce lissage des méthodologies est consécutive à l'industrialisation du métier du logiciel. A l'échelle mondiale, le moule est fait une bonne fois pour toute et s'applique à tous. Sans prise en compte des "spécificités locales". Bien ou mal ? Pour qui ?