Le sommet de Copenhague vient d'ouvrir ses portes et les discussions sur le sort de la planète commencent à aller bon train. L'avenir, notre avenir se joue dans les années qui suivent. Pour autant les négociations vont commencer.
Chaque état va devoir faire des concessions mais pas trop. Ne pas couper l'essor économique des pays en voie de développement, ne pas sacrifier le confort des pays dits développés. Chacun regarde devant sa porte sans aller au delà. Et c'est bien là un des risques majeurs. Non pas pour la conférence de Copenhague, mais pour la suite des événements.
On voit bien là que tout est négociable. Notre avenir, notre santé, notre survie disent certains spécialistes, font partis des sujets sur lesquels il va falloir arbitrer. Des arrangements entre petits amis ou futurs grands ennemis. Qui cotise, sur quelle base, pour quels effets, sur quelle durée ? Les points de négociations sont nombreux. Le marché du CO2 et la taxe carbone sont au coeur des enjeux. Dès lors que l'on parle de marché, il y a des clients et des fournisseurs qui vont échanger sur des produits ou des services et négocier sur les tarifs et les délais. Le climat, comme tout produit, fini par être banalisé et relayé comme bien de consommation. Sauf que ce bien est à capacité finie.
Les acteurs assis autour de la table devront faire preuve de talent particulier pour trouver des compromis acceptables par tous les chefs d'états et de gouvernement, y compris le notre.
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