L'été est propice aux activités en plein air. Le commerce tient salon dans les champs et dans les prés de nos belles campagnes. Là se déroule chaque année, quasi rituellement, les vides-greniers et les brocantes. En un mot : la chine.
Il y a les petites, organisées par le comité des fêtes de la commune, et les plus importantes avec toute la logistique associée. Peu importe la taille, voire la renommée de ces lieux de business. Tous ont en commun ce charme qui marie pick-nique et hôtel des ventes bucolique improbable.
Et pourtant, ces lieux sont de véritables cash machine. A la fois pour ceux qui les organisent, car avec peu d'investissement et quelques Euros par mètres vendus aux exposants, l'affaire peut se révéler juteuse pour les plus malins. Et également pour les exposants, qui profitent de l'aubaine pour faier table rase d'un passé parfois encombrant ! L'armoire normande n'étant pas l'objet le plus facilement transportable et encore moins vendable ! Quelques "pro" viennent encore faire leur marché, tôt le matin, à la lueur de la torche pour dénicher les perles rares de nos ailleuls. A croire que les greniers sont des puits sans fond.
C'est bien ces caractéristiques qui me font dire non sans sourire que les Chinois ne sont pas prêts à venir empiéter sur nos herbes folles. Pas de main basse sur le grisbi. Ouf, on soufle un peu. L'économie nationale n'est pas tout à fait en péril...jaune.
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