Avez-vous pris le temps de regarder le tapis roulant des caisses de supermarchés ? Non ? J'ai fait cette expérience, lors d'une attente un peu longue, dernièrement.
Regardez avec attention les articles qui défilent sur le tapis et faites un examen des ces achats.
Ce jour là, un jeune couple sans enfant (pas de petits pots, pas de couches,...) a déposé ses quelques achats à la caisse. Parmi ceux-ci figurent un grand nombre de produits de marque de distributeur (MDD). Réflexe habituel, fidélité à l'enseigne ou adaptation à la crise actuelle ? Peu importe. Cela traduit de toute façon une volonté de faire des économies sur les courses alimentaires ; celles qui reviennent à une fréquence hebdomadaire au moins.
Mais, parmi ces articles alimentaires, de première nécessité donc, figure également une salade vendue sous vide. Toute triée, cette salade est prête à consommer. Voilà une avancée significative pour les ménagères : plus besoin de mettre les mains dans l'eau froide pour laver et trier la salade avant de passer a table. Sauf que cet article est vendu à prix d'or. En effet, la valeur ajoutée, citée ci-dessus, fait en sorte que le prix grimpe dans des sommets. Au bas mot, 2 ou 3 fois le prix d'une salade achetée en "vrac" et qu'il faut prendre la peine de laver et trier.
Que peut-on tirer comme conclusion ? Que je n'ai pas à regarder ce qui se passe devant moi puisque cela ne me concerne pas ou que chaque consommateur a décidemment un profil atypique qu'il est très difficile de cerner. Pauvres gens du marketing...
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