Les temps sont durs, les clients exigeants et les fournisseurs aux abois. Bref, la crise semble frapper à toutes les portes. Alors pour freiner l'hémorragie, on s'active aux plans de relance par là avec des milliards de Dollars et d'Euros par ici.
La différence majeure entre les Etats Unis d'Amérique et l'Europe tient au fait que notre bon vieux continent, riche de savoir-faire industriel et commercial, innovant et à la pointe de nombreuses technologies, n'est pas UNI.
Les pays membres de l'EU constitue tout au plus une confédération d'Etats. Mais il y manque la centralisation véritable de pouvoir de décision. Un ministre commun des Affaires Etrangères, celui de l'Industrie et de l'Innovation, celui des Finances. Un grand pas serait franchi dans le sens de la construction d'une Europe, force de propositions face aux deux grands blocs : Asie et USA.
L'autre aspect, non négligeable, est la langue. C'est basique mais indispensable aux échanges. Aux USA, tous les habitants et donc tous les acteurs économiques parlent la même langue. C'est un avantage indéniable pour se comprendre, échanger, et faire circuler des idées et développer le business.
La diversité culturelle Européenne ralentit cette progression. L'anglais est devenu, de fait, la langue des affaires. Mais tout le monde en a fait l'expérience (pas toujours heureuse) un jour, il n'est jamais simple de s'adresser à un client potentiel dans une langue que l'on ne maîtrise pas.
Et là, aucun plan de relance ne pourra venir au secours de notre manque de pratique des langues étrangères.
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