Encore une fois, les mauvais esprits ont frappé à la porte des créateurs de valeurs. Encore une fois, le cercle vertueux de la croissance et de la productivité est voué à être brisé. Pourquoi les "grands penseurs", les "sages" (ceux du Sénat), sont-ils obligés de faire des propositions qui freinent l'économie plutôt que de la favoriser ?
Le fait de vouloir taxer les micro-revenus, c'est à dire ceux issus du commerce entre particuliers sur des plateformes de type eBay ou autres, relève de l'inapropo et de la méconnaissance du business. La volonté féroce de vouloir contrôler à ce point les échanges marchands entre les citoyens relève de la paranoia. Certes, quelques uns tirent un revenu substentiel de ce "petit business entre amis". Et alors ? Y-a-t-il là une fraude massive et préjudiciable à l'équilibre bugétaire de la France ? Ne vaut-il pas mieux être constructif et donner les moyens à ceux qui pratiquent ce commerce "gris" de développer leur affaire pour la faire grandir ? Les gouvernants s'efforcent de créer des conditions favorables à la relance de l'économie et toutes les pistes sont bonnes à explorer. Saluons ces efforts. Même si la Loi sur l'Economie Numlérique (LEN) est encore sujette à critiques et doit être améliorée pour devenir un vrai cadre de travail pour le futur de l'économie numérique.
Il y a là, comme souvent en France, un décalage entre le monde réel de l'économie fusse-t-elle numérique, et les élites. La réconciliation devra avoir lieu un jour. Rapidement avant qu'il ne soit trop tard. Que ces messieurs descendent de leurs perchoirs et prennent les avis éclairées des managers et chefs d'entreprises qui ont su réussir. Le modèle doit servir d'exemple.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.