Rien n'y fait. Pas même la période estivale. Pas de trêve dans le business. Le monde des TIC continue de tourner à plein. Pour preuve, les nouvelles de rachats dans le secteur de la téléphonie (Nokia va racheter le site en ligne de partage de contenus Twango), (SFR devrait racheter Debitel) et de la géolocalisation / GPS (TomTom propose 1,9 milliards d'euros pour Tele Atlas). Des domaines qui touchent aussi bien les pro que le grand public de part l'étendue des services actuels.
Au delà du phénomène de devenir toujours plus gros pour prendre un avantage décisif sur la concurrence, les stratégies s'affinent pour conquérir le Graal. En d'autres termes : le client. Tous ont parfaitement compris que c'est lui et toujours (et seulement lui, pas les actionnaires, pas les fournisseurs, pas les salariés) qui paie des services et contribue à l'augmentation du chiffre d'affaire des entreprises. Et même si la rentabilité de celles-ci n'est pas au rendez-vous dans un premier temps. L'important est de capter du client, d'en faire une communauté (bravo ebay pour l'avoir compris et fait le premier), de capitaliser sur les centres d'intérêts des masses. Car c'est bien le volume qui intéresse ces entreprises qui procèdent à des rachats ou des prises de participation. Ce volume est désormais plus facilement accessible qu'il est à la portée d'un clic sur le Net. Le facteur multiplicateur est de 1000 alors qu'il n'était que de 10 auparavant. La puissance de la technologie et sa démocratisation au sens le plus large y contribue pour beaucoup. La multiplicité des media et des supports avec la convergence téléphonie mobile, Web,TV, sons, images, donnent accès à un potentiel client extrêment large.
Voir grand, toujours plus grand, tel est le leitmotiv actuel. Question : jusqu'où ? Jusqu'où faut-il aller pour conquérir de nouveaux clients sans perdre la qulité de service que l'on doit pour ceux qui sont déjà client des offres ? L'équilibre à trouver est un challenge aussi crucial que l'introduction en bourse ou la prise de participation dans une autre filière pour cause de diversification.
Prédisons d'ores et déjà, sans grand risque, que la rentrée, celle que l'on situe habituellement au mois de septembre, soit riche de nouvelles dans ce genre.
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