BlackBerry annonce l'arrivée prochaine d'un nouveau "smartphone". Pionnier dans l'utilisation des terminaux portables, adoptés au départ par les cadres sup' outre-atlantique, le constructeur canadien RIM essaye à sa manière de concrétiser le rêve mythique de l'homme : voler.
Voler pour l'homme moderne actif peut se résumer ainsi : pouvoir jouir de sa liberté de mouvement et d'action tout en conservant un lien fort avec son entreprise. Cela s'apelle la mobilité. Réussir à s'extraire de l'apesanteur ne suffit plus. Il faut maintenant aussi réussir à s'extraire de la pesanteur. Administrative, technologique, humaine, bref tous les freins qui bloquent les belles envolées des forces vives de l'entreprise. Les commerciaux, les directeurs financiers, voire les chefs d'entreprise.
Sauf qu'une addiction s'est développée, jusqu'à obtenir un nom générique. De même que BlackBerry signifie "outil nomade communicant" dans le vocabulaire commun, le CrackBerry désigne la maladie contractée par les accros au petit terminal qui tient dans la main et qui empêche tout le monde de dormir. Véritable drogue, ce fil à la patte ne réjouit pas forcément toutes les épouses des "heureux" possésseurs de ce bijoux de technologie.
Voler...voler, mais à quel prix ? La technologie comme lien social, à l'instar des nouveaux services comme Viaduc et autres ou vécue comme une intrusion dans la sphère personnelle voire intime ?
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