Un billet de Laurent Dupin, dont j'apprécie particulièrement la plume alerte, m'a amené a lire l'article complet sur le site de ZDnet.fr consacré aux supermarchés Leclerc qui expériment le passage aux caisses...sans caissière. Certains verront dans cette démarche une avancée significative vers l'amélioration des conditions de travail (pénibles) pour celles qu'on apelle aujourd'hui pudiquement, les "hotesses de caisse". D'autres penseront, non sans raison peut être que c'est un recul du service client, quand bien même, ces hotesses devraient évoluer vers d'autres responsabilités. Le conseil aux clients. Devenir des commerciales dans les surfaces de vente. Des guides d'un nouvel age en somme. Soit.
IKEA a bien réussi son modèle sur des bases similaires. Chez le spécialiste du mobilier en kit (et de biens d'autres choses maintenant), c'est le client qui fait tout : son choix dans les rayons, rempli son caddie, charge lui même ses meubles et les monte à la maison comme un grand. Faciliter les flux commerciaux et logistiques pour dégager des bénéfices (financiers) semblent être une pratique adoptée par les clients du groupe Suédois.
Alors, pourquoi un Breton bien de chez nous ne réussirait-il pas à imposer ce modèle ? Après tout, il a déjà fait de la bijouterie un bien de consommation presque ordinaire en devenant ainsi le premier bijoutier de France avec ses "Kioques à Bijoux", coincés entre la poire et le fromage. Il faut des pionniers, dans tous les secteurs de l'économie. M.E. Leclerc fait-il parti de ceux-là ? Le ebusiness n'est-il pas une version bien réelle des achats de biens et de services sans caissière ?
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