Le constructeur texan est une nouvelle fois dans le colimateur de l'Association GreenPeace. En cause, toujours les mêmes raisons : rendre les ordinateurs plus propres pour la planète et par voie de conséquence, demander aux fabricants d'intégrer cette nouvelle dimension dans leurs processus de fabrication.
Lourde tâche pour les uns comme pour les autres, tant les intérêts peuvent paraître divergeants. D'ici 2 ans, Dell prévoit de mettre des composants consommant 25 % d’énergie en moins. L'objectif suivant est de supprimer ses émissions de CO2. Mais cette stratégie ne convainc pas Greenpeace.
C'est la remise en question du modèle qui est en jeu. Plutôt que de faire une course éffrénée dans la recherche de puissance (dont peut d'utilisateur ont réellement besoin en définitive) pourquoi ne pas penser les postes de travail autrement ? Adopter Linux, moins gourmand en ressource processeur ? Ne pas installer des logiciels non utiles ? Intégrer des composants recyclables ? Etc. Voire louer ses ordinateurs et ainsi pouvoir bénéficier de la dernière technologie ?
L'Europe veut faire du secteur IT un modèle de ce côté de l'Atlantique. Aura-t-elle la possibilité d'exporter ses "best pratices" ?
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