La puce à l'oreille

Voler...le rêve de l'homme moderne

BlackBerry annonce l'arrivée prochaine d'un nouveau "smartphone". Pionnier dans l'utilisation des terminaux portables, adoptés au départ par les cadres sup' outre-atlantique, le constructeur canadien RIM essaye à sa manière de concrétiser le rêve mythique de l'homme : voler.

Voler pour l'homme moderne actif peut se résumer ainsi : pouvoir jouir de sa liberté de mouvement et d'action tout en conservant un lien fort avec son entreprise. Cela s'apelle la mobilité. Réussir à s'extraire de l'apesanteur ne suffit plus. Il faut maintenant aussi réussir à s'extraire de la pesanteur. Administrative, technologique, humaine, bref tous les freins qui bloquent les belles envolées des forces vives de l'entreprise. Les commerciaux, les directeurs financiers, voire les chefs d'entreprise.

Sauf qu'une addiction s'est développée, jusqu'à obtenir un nom générique. De même que BlackBerry signifie "outil nomade communicant" dans le vocabulaire commun, le CrackBerry désigne la maladie contractée par les accros au petit terminal qui tient dans la main et qui empêche tout le monde de dormir. Véritable drogue, ce fil à la patte ne réjouit pas forcément toutes les épouses des "heureux" possésseurs de ce bijoux de technologie.

Voler...voler, mais à quel prix ? La technologie comme lien social, à l'instar des nouveaux services comme Viaduc et autres ou vécue comme une intrusion dans la sphère personnelle voire intime ?

Supermarchés sans caissières

Un billet de Laurent Dupin, dont j'apprécie particulièrement la plume alerte, m'a amené a lire l'article complet sur le site de ZDnet.fr consacré aux supermarchés Leclerc qui expériment le passage aux caisses...sans caissière. Certains verront dans cette démarche une avancée significative vers l'amélioration des conditions de travail (pénibles) pour celles qu'on apelle aujourd'hui pudiquement, les "hotesses de caisse". D'autres penseront, non sans raison peut être que c'est un recul du service client, quand bien même, ces hotesses devraient évoluer vers d'autres responsabilités. Le conseil aux clients. Devenir des commerciales dans les surfaces de vente. Des guides d'un nouvel age en somme. Soit.

IKEA a bien réussi son modèle sur des bases similaires. Chez le spécialiste du mobilier en kit (et de biens d'autres choses maintenant), c'est le client qui fait tout : son choix dans les rayons, rempli son caddie, charge lui même ses meubles et les monte à la maison comme un grand. Faciliter les flux commerciaux et logistiques pour dégager des bénéfices (financiers) semblent être une pratique adoptée par les clients du groupe Suédois.

Alors, pourquoi un Breton bien de chez nous ne réussirait-il pas à imposer ce modèle ? Après tout, il a déjà fait de la bijouterie un bien de consommation presque ordinaire en devenant ainsi le premier bijoutier de France avec ses "Kioques à Bijoux", coincés entre la poire et le fromage. Il faut des pionniers, dans tous les secteurs de l'économie. M.E. Leclerc fait-il parti de ceux-là ? Le ebusiness n'est-il pas une version bien réelle des achats de biens et de services sans caissière ?

Politique et informatique

Le tour de France a commencé pour les futurs candidats à l'élection présidentielle. La gazelle et les éléphants étaient réunis dans la capitale auvergnate pour un meeting, sans face à face (ça devient un genre visblement) avec les militants. Dont acte. L'idée d'une politique plus démocratique est louable. Les efforts pour communiquer vers le peuple via les blogs en sont la parfaite illustration. Ségolene Royale possède un site. DSK écrit le sien. Fabius idem. Donte acte bis.

Les points communs ou les divergences entre chacun des candidats sont, pour certain, évident pour d'autre moins. La gazelle designe le jeune entreprise, start-up en version US, ou jeune pousse dans un français inadapté aux nouvelles technologies. Il est indéniable que la gazelle possède des atouts d'agilité, voire de "on-demand" que les deux autres n'ont sans doute pas. A l'image des grandes entreprises Françaises. Mais, la lenteur de déplacement, d'idée même de changement de vision, est compensée par leur légendaire mémoire.

Néanmoins, la capacité à s'adapter à un nouvel environnement, parfois hostile, n'est pas la moindre des qualité, tant le parcours d'obstacle semble long et difficle. La gazelle a donc, a priori, une espérance de vie moins importante que les éléphants. Certes elle coure plus vite, mais elle doit aussi et surtotu se parer de belles couleurs de camouflage pour échapper aux prédateurs de la jungle. Et ils sont nombreux. Ormis les deux éléphants, solides et sûrs d'eux comme de leurs idées, qui accompagnent la charmante sur le long chemin vers la tête de l'Etat, d'autres chassent sur son territoire et espèrent certainement la croquer dans le sprint final. Qui de la vitesse ou de la patience finira le premier sur la ligne d'arrivée ? La fin de la course désignera les vainqueurs et les autres. C'est à ce moment qu'il sera temps de juger de la pertinence des discours et des idées. Pour l'action, il faudra attendre encore un peu.

La politique et l'informatique n'ont jamais vraiment fait bon ménage. Certes des initiatives ont vu le jour vers le grand public et c'est très bien. Néanmoins, les entreprises, PME / PMI, sont trop souvent exlus des programmes d'incitation à l'équipemement en moyens informatique de gestion.

Une exception était notable en Auvergne, où le Président de Région de l'époque, un certain Valery Giscard d'Estaing, avait voté des lignes de crédits afin de faciliter l'implantation de nouveaux systèmes de gestion au sein des entreprises de sa région. Une Prime Régionale a l'Informatique venait soutenir l'effort des chefs d'entreprises pour accéder aux nouvelles verions, nouvelles technologies, etc.

Le changement politique a eu pour effet de supprimer radicalement cette prime. Les résultats sur le taux d'équipement et de renouvellement des SI se sont fait sentir. Dont acte.

Google prend soin de la planète

Google, le géant mondial des technologies de l'information, très grand consommateur d'énergie, est par ailleurs très sensible au respect de l'environnement et aux économies d'énergies. L'un peut aller avec l'autre. Pour preuve, cet article paru sur JDN Solutions. Désormais, une partie du moteur va être alimenté par l'énergie solaire. 9 200 panneaux solaires seront déployé pour produire 1.6 megawatts d'électricité. Google, encore N°1 dans son domaine. A qui le tour ? A suivre.

Energies nouvelles

France Info a diffusé ce matin un sujet sur une formation spécifique dédiée aux energies éoliennes au lycée Astier d'Aubenas.

Il est interessant de rapprocher énergies renouvelables et l'industrie de l'informatique qui reste une grosse consammatrice de ressources. De la fabrication des ordinateurs à l'utilisation par tous, chaque maillon de la chaîne dévore de l'énergie. Et de plus en plus. Les constructeurs tentent aujourd'hui de produire des machines moins gourmandes en énergie, en s'inscrivant dans les programmes internationaux, à l'image de Fujitsu-Siemens Computer  qui décrit dans sa documentation commerciale : " De la fabrication au recyclage, l'ESPRIMO série C suit un cahier de charge rigoureux qui s'aligne sur les normes les plus récentes en matière de développement durable." Apple et HP font de même. Intel, leader mondial sur la fabrication des processeurs va aussi dans ce sens. Bon point pour ceux-là. Les distributeurs de matériels, y compris des acteurs du web comme ebay.com lance également des programmes de recyclage. Les particuliers sont invités à participer au mouvement citoyen en emmenant leur vieux PC aux endroits les plus appropriés pour leur recyclage. Ils finissent trop souvent dans les poubelles, qui sont loin d'être virtuelles.

Schéma visible sur le site http://www.01net.com/images/76991.jpg

Je disais dans un autre billet que la roue de l'informatique tourne vite, très vite. Les pales des éoliennes doivent tourner vite, elles aussi pour nous assurer de pouvoir se connecter à l'Internet demain et communiquer. Economies d'énergies, respect de l'environnement et hautes technologies ne sont pas opposées, bien au contraire. L'avenir de l'une dépend de l'autre.

Les Nouveaux Oracle

Le marché de l'informatique est cyclique. Rien de très nouveau dans cette banale affirmation, néanmois bien réelle. Petit retour en arrière. Il y a quelques années seulement, l'informatique était centralisée dans d'énormes salles de plusieurs centaines de mètres carrés, à l'abri des regards et des risques extérieurs, refroidies en permanence pour éviter la surchauffe, etc. Puis vint, l'époque d'une informatique plus distribuée. Mini d'abord, elle se mutat en micro ensuite sous l'effet des réseaux locaux. En mode client/serveur principalement en environnement Windows. Novell, Prologue et quelques autres acteurs n'ont pas résisté au rouleau compresseur Microsoft.

La technologie des processeurs Intel et la loi de Moore, a permis de multiplier la puissance à des coups économiques abordables. Bill Gates avec Microsoft a démoncratisé le logiciel en le rendant facile à utiliser et en le diffusant à l'échelle planétaire. La diffusion des systèmes de gestion s'est étendue peu à peu aux PME. Le poste client est devenu, à la fois, hyper puissant pour les applications locales à traiter et passif pour accéder sur le monde puisque les applications sont hébergées sur les serveurs distants du Net. La boucle est blouclée. Pour l'instant.

La révolution internet, puisqu'il en s'agit d'une véritablement, a remodifié la donne et répartie les rôles, voire les pouvoirs de chaque acteur. L'informatique qui était réservée aux spécialistes de la programmation et du code, qui ont tout fait pour rendre leurs outils inaccessibles et en garder jalousement le contrôle, l'informatique donc est entrée dans les foyers des particuliers. Désormais, à la maison ou au bureau, chacun utilise le même environnement. Parfois les mêmes applications (Pack Office, véritable couteau suisse, pour ne citer que lui), M. et Mme Dupont étant quelques fois mieux équipés à leur domicile que sur le lieu de travail. Autre débat. En 2006, c'est l'informatique pour tous : petits et grands, riches ou moins, ville ou campagne, expert ou néophite. Une sorte d'outil démocratique, accessible aux plus grand nombre, pour le bienfait de l'humanité. Autre débat.

Dans ce contexte, le très sérieux Cabinet Gartner, avance une piste de réflexion sur les années à venir. Trois étapes décisives apparaitraient jusqu'en 2012. A n'en pas douter, le cabinet, expert dans les analyses du marché et de ses tendances, possède toutes les données pour fixer les grandes lignes pour les 6 années à venir. Pourquoi pas. Les analystes de tout poil, nouveaux Oracle (tiens, tiens...) de l'ère moderne, se sont pourtant souvent trompés dans leur diagnostics, voire pronostics.

L'informatique est cyclique et la roue tourne vite, très vite. Difficile d'imaginer le futur, tant il est sûr que les techniques et technologies d'aujourd'hui seront obsolètes demain. Au sens propre, comme au figuré.

Un salon pour quoi faire ?

La Semaine de l'Entreprise se déroule actuellement à l'initiative de la CCI, du Conseil Régional et de la DRIRE. Une très large communication a été faite pour la promotion de cet événement : site web dédié, emailing BtoB, campagne de presse et affichage 4x3. Plus serait sans doute inutile...Enfin pas sûr.

La journée du 11 octobre était consacrée au 3 ème Dev'Com : le Forum du Développement Commercial, du MArketing Direct et de la Communication. Les chefs d'entreprise et les managers étaient invités à profiter de cette journée pour "accélerer le développment commercial de votre entreprise". Une volonté normalement et théoriquement partagée par tout responsable commercial et sa direction. Un des ateliers avait pour thème la mobilité : "Bureau mobile : comment tirer profit des solutions de nomadisme pour accroître la performance de vos commerciaux ?" Un beau programme en perspective qui allait drainer, sans le moindre doute, un flux important de visiteurs tant cette question est au centre de toute stratégie actuelle de business. Le résultat ne fut pas à la hauteur. Seuls 8 participants, égarés dans une (trop) grande salle ont assisté à un discours bien rodé sur le concept du CRM (gestion de la relation client). Manifestement, l'enthousiasme des intervenants n'a pas été partagé par l'assistance. Il faut dire que la moitié était des acteurs, confrères et/ou concurrents, du marché. La démonstration de la solution embarquée sur PDA qui devait en prouver la valeur et clôturer définitivement le débat s'est soldée par une "impossibilité technique indépendante de notre bonne volonté". Pas d'accès au haut débit dans cette région éloignée du monde numérique. Personne n'est à l'abri d'un défaut dans l'application concrète du concept énoncé comme une certitude absolue.

Alors, au delà de ce loupé technique et surtout devant cette faible mobilisation pour les outils de mobilité destinés aux PME/PMI,on peut s'interroger. Quelle est la pertinence d'un salon tel que celui-ci ? L'organisation, sans faille apparente, n'a pas réussie à attirer les décideurs sur un sujet aussi sensible, voire stratégique, que celui de la création de clients donc de valeur. La date, l'heure, le lieu n'étaient-ils pas adaptés ? Sujet trop vaste ? Trop généraliste ? Trop pointu au contraire ? Le constat est amer en tout cas. Les questions, sans réponse toute faite.

Managers, executifs, décideurs à quoi jouez-vous ?

Je reprends volontiers à mon compte le titre du billet d'Alain Fernandez publié sur ZDNET Biz Intelligence tant sa vision et son analyse sur l'informatisation d'une société sont pertinentes. Mais que font les Managers de nos entreprises ? Où sont-ils lorsqu'il faut prendre des (bonnes) décisions ? Le constat est qu'ils sont aux abonnés absents, trop peu impliqués dans le processus d'analyse, de décision et de mise en oeuvre des solutions de gestion. Le système informatique de leur entreprise en est le véritable centre nerveux. En sont-ils persuadés ? Il devient de plus en plus facile de produire des articles de consommation courante grâce à l'automatisation des chaînes industrielles. Mais l'enjeu est bien ailleurs. La production de l'information et surtout sa diffusion en temps réel, en revanche, est bien plus stratégique aujourd'hui et demain. Sans tomber dans le "toujours plus", et en gardant une certaine mesure, le dicton pourrait être : "rien ne sert de produire, il faut communiquer à temps".

Le Tram pour doper l'économie

Le Tramway arrive de nouveau à Clermont-Ferrand. La ville a été l'une des premières à accueillir ce moyen de locomotion en France. Démonté pour laisser place aux bus qui étaient plus "modernes" à une certaine époque, il revient, enfin, diront les commerçants qui ont subit les perturbations des travaux trop long aux gouts de tous. Inauguration prévu le samedi 14 octobre 2006. L'internaute y consacre un rapide article :http://www.linternaute.com/savoir/grands-chantiers/06/dossier/tramway-province/1.shtml

Un site lui a été consacré http://www.letram-clermontferrand.com/. Pour trouver toutes les infos utiles pour les déplacements. En souhaitant que ce moyen de transport redevenu "à la mode" soit le moyen de développement de l'agglomération.

TIC et compétitivité

L'apport des technologies de l'information n'est plus à démontrer, quoique si l'on en juge de l' extrait du site du gouvernement français concernant l'accès aux TIC pour les PME /PMI.

"L’investissement dans les technologies de l’information est reconnu comme l’un des principaux facteurs de différenciation pour la compétitivité des entreprises, et donc de croissance des économies. Aux Etats-Unis, 40% de la croissance constatée ces dernières années est imputable aux TIC selon l’OCDE. C’est en particulier un facteur majeur dans les décalages qui se sont créés au cours de la décennie 1995 - 2005 entre les Etats-Unis et les pays d’Europe du Nord (Royaume-Uni, Pays scandinaves) d’une part, et les grands pays développés d’Europe continentale d’autre part, en particulier la France. Ainsi, toujours selon l’OCDE, les entreprises françaises et notamment les PME, qui se situent dans la moyenne européenne, investissent deux fois moins dans les TIC que leurs homologues aux Etats-Unis."

Source : http://www.telecom.gouv.fr/rubriques-menu/soutien-financements/programmes-aides/france/tic-pme-2010/appel-projets-tic-pme-2010-edition-2007-544.html